Mobilisons-nous sur les discriminations du don du sang le 15 octobre
Une mobilisation à l’Hôpital Bretonneau pour dénoncer les discriminations
Le samedi 15 octobre 2016 à 10h à l’Hôpital Bretonneau, une dizaine de bénévoles du Centre LGBT de Touraine fera un don de plasma afin de dénoncer les discriminations sur le don du sang que doivent subir les homosexuels et bisexuels.
« Un don de plasma, ça passe. Un don du sang, jamais ! »
Le Centre LGBT de Touraine lance un appel au don de plasma
Plus confidentiel que le don de sang, le don de plasma reste pourtant indispensable aux malades. 500 dons de plasma sont nécessaires chaque jour. Ils sont principalement utilisés pour les grands brûlés et les personnes souffrant de maladies infectieuses graves.
Les hommes qui, au cours des 4 derniers mois, n'ont pas eu de relation homosexuelle ou ont eu un seul partenaire, peuvent en effet donner leur plasma. Celui-ci sera mis en quarantaine pendant deux mois et demi environ pour s'assurer de son innocuité.
De nouveaux critères discriminant pour le don du sang depuis le 11 juillet
Depuis le 11 juillet 2016, les critères du don du sang ont été modifiés. L'exclusion définitive des homosexuels et bisexuels du don du sang a été remplacée par un ajournement temporaire de 12 mois après la dernière relation sexuelle.
En instaurant une nouvelle différence de traitement, basée sur la seule orientation sexuelle du donneur, le Ministère de la santé instaure une nouvelle discrimination. Le Centre LGBT de Touraine dénonce ce critère tout à fait arbitraire, qui, sous prétexte d'ouverture, ne fait qu'entretenir l'homophobie. Donner son sang est un acte citoyen qui engage la responsabilité des donneurs. Instaurer ce critère, revient à considérer que les homosexuels seraient moins citoyens et moins responsables que les hétérosexuels.
« Mettons fin à la notion de populations à risque, retenons les comportements à risque ».
C’est pourquoi le Centre LGBT de Touraine demande à ce que les critères du don du sang soient les mêmes pour les hétérosexuels et les homosexuels, c'est-à-dire un ajournement de 4 mois pour tous uniquement en cas de prises de risques.